Grand Est : les villes à visiter ! - Voyage avec Vue

La région Grand Est compte 9 départements

Appréhender les villes pour en découvrir l’intimité • Grand-Est • France

VOYAGE AVEC VUE A VISITÉ LE GRAND EST... RETOUR SUR SES VILLES COUPS DE CŒUR !

La Région Grand-Est compte 9 départements : Ardennes, Aube, Alsace, Haute-Marne, Marne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Vosges… Autant vous dire que nous en avons parcouru des kilomètres ! Avant de tout vous raconter et de vous recommander nos carnets d’adresses, voici les itinéraires que nous avons retenus pour appréhender les villes qui nous ont le plus séduits.

Reims

C’est en arpentant la rue de Vesle, artère commerçante de la ville, que l’on prend le pouls de la belle champenoise. On y découvre des bâtiments phare tel que l’Opéra, l’un des plus beaux de France. Si sa façade est néo-classique, l’intérieur est quant à lui un hymne à l’Art déco… Un style qui s’illustre aussi de façon remarquable en façade des n° 33 et n°68. Le chef d’œuvre en la matière reste néanmoins la bibliothèque Carnégie…
Au bout de la rue, la cathédrale médiévale fut le lieu du sacre des rois de France. Celui de Charles VII est commémoré en juin, lors des Fêtes Johanniques. Manifeste de la sculpture gothique dont l’Ange au sourire est le plus bel ambassadeur, vitrine de l’évolution du vitrail du Moyen-âge à nos jours dont l’ensemble de Chagall est une splendeur, l’édifice impressionne par ses dimensions. À proximité immédiate, le palais du Tau expose un Goliath gigantesque et des gargouilles singulières. Faire ensuite une halte dans le parc à l’anglaise, Schneiter, puis passer sous le cryptoportique de la place du Forum, avant d’aller voir la plus longue fresque de Street art dans la ZI Port Sec – La Husselle, s’impose avant la visite à l’abbaye bénédictine Saint-Rémi et des maisons de champagne.  

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Strasbourg

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Au cœur de cet ensemble inscrit au patrimoine mondial de l’humanité : la cathédrale de Strasbourg ! Au-dessus de la façade s’étend une plateforme culminant à 66 mètres d’où embrasser la ville à 360°. Depuis ce toit du monde, se détachent le palais Rohan – le petit Versailles strasbourgeois -, le toit Renaissance de la Chambre de commerce et d’industrie et la coupole vert de gris de l’église Saint-Pierre-le-Jeune. Un verre en terrasse sur la place en contrebas ne se refuse pas, sans oublier ce dédale de placettes, de ruelles et d’enseignes pittoresques qui charme à coup sûr. La Petite France, autre quartier emblématique où tanneurs et meuniers vivaient jadis, est baigné par des canaux et longé par des maisons à colombages. Dominé par trois tours médiévales, le pont couvert est un belvédère de choix, tout comme le toit-terrasse du barrage Vauban ou encore l’Art Café du Musée d’Art moderne et contemporain. De la place de la République jusqu’au jardin botanique, en passant par l’église Saint-Paul érigée à la croisée de l’Aar et de l’Ill, la Neustadt est une jolie balade qui permet de rallier les quais des Pêcheurs et des Bateliers pour arpenter la face sud de la Grande Île jusqu’à l’Ancienne Douane et au Musée Alsacien. 

Nancy

Entourée par l’Opéra, l’Hôtel de Ville et le Musée des Beaux-Arts, bars et restaurants, la place Stanislas est l’épicentre du rayonnement de la cité ducale. Fontaines et grilles dorées à la feuille achèvent la beauté du lieu. Les places d’Alliance et de la Carrière, moins connues, méritent également un détour. De l’Office du Tourisme à la brasserie L’Excelsior, boutiques, pharmacies et banques témoignent d’un style 1900 aussi élégant que distinctif. Nancy est d’ailleurs la capitale de l’Art nouveau en France, un courant artistique qui touche aussi bien l’architecture que la décoration d’intérieur. L’Art déco est tout aussi bien représenté, à travers des milliers de bâtiments, notamment avenue Anatole France, ou encore via les magasins réunis et la Villa Bonnabel, qu’il serait dommage de négliger. L’idéal est donc de prendre un vélo, de déambuler dans Nancy et de poser à loisir entre parcs et façades. Ces dernières font aussi l’objet de créations contemporaines. En effet, de la Vieille Ville à la place des Vosges, et de la place Simone Veil à la porte Sainte-Catherine, le street art local et international vient enrichir le patrimoine urbain. 

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Metz

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La cathédrale qui a fêté ses 800 ans (2021), est le point de départ idéal pour visiter la verte messine… Verte, car entre le mont Saint-Quentin, les jardins fruitiers de Laquenexy, la « Voie Bleue » le long de la Moselle, et la promenade aménagée le long du rempart de la Porte des Allemands, la ville est un véritable poumon naturel. Le « Plan d’eau » est aussi très prisé en été. De Saint-Étienne, le Musée de la Cour d’Or est à quelques pas. Le lieu lui-même est une curiosité en soi, installé dans un ensemble de bâtiments d’époques différentes : thermes romains, maisons médiévales, abbaye du XVIIIè s. Son « plafond aux armoiries » est une merveille. Faire ensuite les boutiques rue Serpenoise ou place Saint-Louis sous les arcades, prendre un verre en terrasse là où se tenaient les foires au Moyen-âge, permet de se mêler au quotidien des habitants. Une pause déjeuner au marché couvert est tout aussi pittoresque. Place de la Comédie, avec son architecture XVIIIè séduit. L’Opéra-théâtre et le palais de l’Intendance occupé par la Préfecture forment un superbe ensemble. Si la ville compte une des plus anciennes églises de France, Saint-Pierre aux Nonnains, elle possède aussi un des hauts-lieux dédiés à l’Art moderne et contemporain les plus récents : le Centre Pompidou-Metz. Son architecture a été conçue pour établir une relation immédiate et sensorielle avec l’environnement. Et sa programmation culturelle fait l’unanimité.

Colmar

Les canaux semblent être les instigateurs de la magie qui règne ici. Mais pas seulement. Au- delà de la carte postale, de ces ponts gorgés de fleurs, de ces perspectives colorées et de ces terrasses affriolantes, il existe mille autres raisons de s’émerveiller. Bien-sûr, la « Petite Venise » inspire encore et toujours. Du pont Saint-Pierre jusqu’au quai de la Poissonnerie, on imagine la vie de ces pêcheurs d’antan et les va-et-vient des bateliers qui acheminaient les produits des maraîchers jusqu’aux halles. Cocasse, la rue de la Herse nous rappelle qu’au Moyen-âge, la cité fermait ses portes à la tombée de la nuit. Colmar, ce sont aussi des habitations remarquables, comme la Maison des têtes – 106 exactement – édifiée en 1609. Sa façade à pignon est coiffée d’un tonnelier en bronze signé Bartholdi, l’enfant du pays. La maison Pfister arbore des fresques surprenantes attestant du ralliement à la Réforme du propriétaire. La maison zum Kragen figure à l’angle un magnifique drapier tenant une aune. Place de l’École, la « boîte à mouche », avec ses 25 m2, défie la gravité, suspendue entre deux bâtisses. Enfin, les maisons du quartier des Tanneurs, étroites mais hautes, trahissent un grenier suffisamment vaste pour y faire jadis sécher les peaux. Ce patrimoine architectural ne se limite pas toutefois aux colombages. Au détour d’une cour, il arrive de croiser un bâtiment du Bauhaus qui toise une grange du XIVe s. Colmar, c’est encore des monuments exceptionnels comme l’ancienne douane du XVIe s. et ce couvent du XIIIe s. qui abrite le musée Unterlinden. Ses splendides tuiles vernissées tutoient celles de la collégiale. Flâner en se laissant porter par les ambiances et les époques est la meilleure façon de vivre la cité…

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Troyes

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Visiter Troyes revient à remonter le temps. La capitale des Comtes de Champagne a si peu changé depuis l’époque des grandes foires médiévales où les négociants venaient de toute l’Europe, faire des affaires et contribua ainsi à la richesse de la cité. Raison pour laquelle le cœur est majoritairement gothique et Renaissance, avec ces maisons caractéristiques à pans de bois, colorées, comme l’hôtel de l’Élection ou l’hôtel de Grisettes, et ces hôtels particuliers alternant brique et craie, comme l’hôtel du Moïse ou l’hôtel Mauroy devenu aujourd’hui la Maison de l’Outil et de la Pensée Ouvrière. À travers une muséographie bluffante, ce sont entre autres 12 000 outils façonnés à la main qui parlent pour beaucoup de savoir-faire perdus. La demeure de ce monsieur Mauroy, maire de Troyes au XVIe s. se trouve d’ailleurs au n°25 de la rue des Chats, ruelle pavée qui donne sur la sublime cour du Mortier d’Or et ses coursives. Le centre-ville concentre ainsi des trésors qui se succèdent dans un périmètre en partie piétonnier. Bien entendu, les vitraux de la cathédrale sont incontournables. Les maîtres-verriers sont toujours réputés aujourd’hui, dont certains travaillent pour le Vatican ! L’église de Sainte-Madeleine est dotée non seulement de superbes vitraux côté chevet, mais aussi d’un jubé, véritable dentelle de pierre. L’ancien palais épiscopal loge désormais le musée d’Art moderne. Et quitte à terminer sur une note contemporaine, rendez-vous face au Cœur en inox rouge, sur les quais de l’ancien canal, qui brille au milieu de fontaines lumineuses !

Où dormir dans le Grand Est ?

Maintenant que vous en savez plus sur la richesse patrimoniale et culturelle des villes du Grand Est, place à notre sélection d’hôtels et chambres avec vue : 

  • Loisium, pour une expérience aux multiples sens 
  • Bleu Minuit, pour une expérience au coeur de la nature en couple 
  • La Tribu Perchée, pour dormir à plusieurs mètres d’altitude ! 
Pour visiter la région Grand Est

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